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Les taxis genevois perdent une manche judiciaire contre Uber

Le Tribunal fédéral a estimé, dans un arrêt publié lundi, que les chauffeurs de taxi genevois n'ont pas démontré en quoi les activités d'Uber seraient propres à leur causer un préjudice "irréparable". [KEYSTONE - SALVATORE DI NOLFI]
Le Tribunal fédéral a estimé, dans un arrêt publié lundi, que les chauffeurs de taxi genevois n'ont pas démontré en quoi les activités d'Uber seraient propres à leur causer un préjudice "irréparable". - [KEYSTONE - SALVATORE DI NOLFI]
Le Tribunal fédéral a rejeté lundi un recours des entreprises et des associations de taxis genevoises qui demandaient à titre provisionnel d'interdire les activités de la société américaine Uber.

Le Tribunal fédéral a estimé, dans un arrêt publié lundi, que les chauffeurs de taxi genevois n'ont pas démontré en quoi les activités d'Uber seraient propres à leur causer un préjudice "irréparable". Leur requête a donc été rejetée.

Les taxis genevois estiment qu'Uber leur livre une concurrence déloyale en exploitant un service qui consiste à mettre en relation des chauffeurs indépendants et des clients potentiels par l'intermédiaire d'une application installée dans les téléphones portables. Le prix des courses avec les chauffeurs privés est en général plus avantageux que le prix exigé par les taxis.

Les recourants devront payer les frais de procédure

Vincent Maitre, l’avocat qui défend les chauffeurs utilisant l’application Uber, assure "que ces derniers sont des professionnels dûment autorisés, soumis aux même règles que les chauffeurs de taxis traditionnels, et paient donc leurs impôts et leurs charges sociales" .

Les recourants devront payer les frais de procédure et ont été condamnés à verser 6000 francs de dépens à Uber.

ats/ptur

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