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Des "pistes" évoquées pour reloger les migrants du Grütli à Genève

La situation est tendue depuis le début de l'été entre les autorités et le collectif "No Bunkers". [Keystone]
La situation est tendue depuis le début de l'été entre les autorités et le collectif "No Bunkers". - [Keystone]
Le conseiller d'Etat genevois Mauro Poggia propose à la cinquantaine d'ex-occupants de la Maison des arts du Grütli de gagner pour "trois ou quatre mois" des abris PC, en attendant une solution à long terme.

Dans Le Matin Dimanche, le conseiller d'Etat genevois parle des abris de la protection civile comme une "solution transitoire pour 3 à 4 mois", le temps de trouver une "véritable alternative" pour la cinquantaine de migrants concernée.

Le collectif "No Bunkers", qui regroupe entre 120 et 150 personnes dont une centaine de migrants, a occupé le Grütli cet été en dénonçant l'utilisation par les autorités d'abris souterrains pour loger des requérants d'asile déboutés.

Deux solutions privilégiées

"L'alternative, ce sont les abris PC, le temps que les autres solutions en cours de réalisation soient effectives", explique Mauro Poggia, très sceptique sur la possibilité de reloger autrement dans l'immédiat les membres du collectif.

A long terme, le conseiller d'Etat évoque une quinzaine de "pistes" dont deux privilégiées: des locaux propriétés de fondations immobilières de droit public et des bureaux appartenants à l'Etat, actuellement occupés par une organisation internationale.

ats/asch

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