La salle du Faubourg "doit impérativement être rendue à ses activités habituelles, de sorte que la mise à disposition de ces locaux pour héberger temporairement les personnes ayant refusé leur transfert dans un abri PC" ne sera plus possible, a fait savoir la municipalité dans un communiqué.
La Ville de Genève a rappelé qu'elle avait mis à disposition la salle du Faubourg jusqu'au 15 août. Cette échéance avait fait l'objet d'un accord entre la municipalité et les associations qui soutiennent les requérants d'asile qui ne veulent pas être hébergés dans des abris souterrains.
La Ville de Genève a souligné qu'elle souhaitait s'en tenir aux engagements pris et ne voulait pas accorder un délai supplémentaire d'une semaine aux requérants d'asile, comme le lui avait demandé l'association Tattastrophe. La salle du Faubourg est mise à disposition des requérants depuis le 2 juillet.
ats/mac
Des solutions se dessinent
En matière d'hébergement des requérants d'asile, un domaine qui à Genève est du ressort du canton, la situation s'est quelque peu décantée. Début 2016, environ 150 places en surface devraient voir le jour, à Pregny-Chambésy, dans un bâtiment administratif qui était jusqu'à présent occupé par l'organisation ONUSIDA.
D'autres projets sont à l'étude pour créer des places d'accueil. Début août, 5518 personnes étaient logées par l'Aide aux migrants dans le canton de Genève. Sur ce chiffre, 266 personnes étaient hébergées dans des abris souterrains de la protection civile. Cinq abris sont actuellement utilisés pour accueillir des migrants.