Le collectif, qui soutient les requérants d'asile qui refusent d'être logés dans des abris souterrains, aurait dû quitter les lieux samedi, mais il a affirmé dans un communiqué avoir obtenu un petit délai supplémentaire de la part de la maire de la Ville de Genève Esther Alder.
Ce sursis lui permettra de trouver pour toutes les personnes concernées des solutions d'hébergement évitant un retour dans les abris. Le Conseil d'Etat genevois devra néanmoins donner son accord aux solutions temporaires d'hébergement proposées par No Bunker.
Appel à la solidarité des Genevois
Jeudi, No Bunker avait lancé un appel à la solidarité des Genevois en leur demandant, s'ils en avaient la possibilité, d'accueillir chez eux un ou plusieurs requérants membres du collectif pour une durée allant de un à trois mois.
Début 2016, l'Etat a promis l'ouverture de 150 places d'accueil en surface pour les migrants.
ats/grin
Une polémique qui dure depuis plusieurs mois
A Genève, la question de l'hébergement des requérants d'asile est devenue brûlante au début de l'été, en raison de l'arrivée de nouvelles personnes et du manque de places à disposition.
Certains requérants avaient refusé d'être logés dans des abris PC. Soutenus par No Bunkers, ils avaient occupé la Maison des Arts du Grütli.
Ils ont ensuite déménagé au début du mois de juillet à la salle du Faubourg, un espace que la Ville de Genève leur avait mis à disposition jusqu'à samedi.