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L'élu genevois Pierre Maudet dénonce "l'imposture" de No Bunkers

Le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Le conseiller d'Etat genevois en charge de la Sécurité. - [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Le collectif No Bunkers, qui soutient les requérants d'asile refusant d'être logés dans des abris souterrains, est "une imposture", dénonce le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet.

Le mouvement "trompe" la population à des fins politiques, estime-t-il dans un entretien diffusé lundi par la Tribune de Genève.

"Ce ne sont pas des requérants, mais en large majorité des déboutés du droit d'asile ou des personnes frappées de non entrée en matière (NEM), en instance de renvoi", affirme le conseiller d'Etat en charge de la Sécurité.

Même s'il n'a pas reçu les noms des migrants soutenus par le collectif, contrairement à ce que No Bunkers avait promis, Pierre Maudet affirme que ses services disposent du dossier pénal de nombre d'entre eux.

Un combat "indéfendable"

Le combat de No Bunkers est "indéfendable", estime l'élu PLR. "Le collectif braque la population, ajoute à la complexité (...) de l'asile, entretient l'idée que la politique mise en place est inhumaine et indigne".

Pierre Maudet relève encore que le canton fait davantage d'efforts pour expulser les personnes déboutées ou NEM. "Le nombre de renvois exécutés est passé de 658 en 2013 à 1068 en 2014", en hausse de 40%.

ats/mac

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Appel à la solidarité de No Bunkers

Jeudi, No Bunkers avait lancé un appel à la solidarité des Genevois en leur demandant, s'ils en avaient la possibilité, d'accueillir chez eux un ou plusieurs requérants membres du collectif pour une durée allant d'un à trois mois.

La cinquantaine de requérants d'asile, qui refusent d'être logés dans des abris souterrains, a obtenu de la ville l'autorisation de rester jusqu'à lundi dans la salle du Faubourg.