Le Ministère public genevois a rendu une ordonnance de classement partiel concernant le directeur juridique et l'ancien chef des Services industriels genevois (SIG), affirme mardi la Tribune de Genève.
Selon la décision de justice, qu'a consultée le quotidien genevois, le directeur juridique a toutefois violé une norme de comportement écrit en gardant un dossier concernant cette tentative de corruption secret à la demande de la direction.
Des griefs, mais pas d'infraction pénale
L'ancien patron des SIG aurait lui préféré "une approche business [...] sur ses obligations légales", selon la justice genevoise, qui écarte toutefois toute infraction pénale.
Un ancien employé des SIG était soupçonné de corruption passive dans le cadre des opérations de la régie dans le développement de l'éolien. L'homme aurait exigé, à fin mai 2010, la remise de 100'000 francs sur son propre compte lors du développement d'un partenariat avec une société active dans la prospection éolienne.
mac