"C’est un monument au courage de trois personnes qui ont dit non à la mise en place d’une surveillance globale et aux mensonges et qui ont choisi de dire la vérité", a expliqué l’artiste italien Davide Dormino, à l'origine de l'oeuvre "Anything to say?", qui pèse plus d'une tonne.
Une quatrième chaise a été volontairement laissée vide pour que chacun puisse s'exprimer aux côtés de Julian Assange (cofondateur du site WikiLeaks, confiné dans l'ambassade d'Equateur à Londres), d'Edward Snowden (informaticien américain réfugié en Russie) et de Chelsea Manning (soldat condamné aux Etats-Unis à 35 ans de prison pour avoir livré des secrets d'Etat).
Asile demandé pour Edward Snowden
L'exposition en Suisse de cette oeuvre est destiné à accompagner la loi "Pour une meilleure protection des lanceurs d'alerte", renvoyée au Conseil fédéral.
Le comité de soutien suisse militaire aussi pour qu'Edward Snowden puisse obtenir l'asile politique en Suisse.
ats/bri
Une oeuvre destinée à demeurer en Suisse
Le monument a déjà été exposé à Berlin en mai et à Dresde en juin. Il ira à Paris fin septembre.
Les concepteurs du projet souhaitent que l'oeuvre demeure définitivement à Genève, après avoir fait le tour du monde.
Plusieurs anciens employés de l'ONU ont dénoncé lundi dans le Guardian l'absence de protection envers les lanceurs d'alerte de cas de corruption notamment.