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Les 700 grévistes des TPG devront passer à la caisse

Une partie du personnel des TPG avait fait grève le 19 novembre 2014 à Genève pour protester contre le démantèlement des services publics et la suppression annoncée de 100 emplois.
Une partie du personnel des TPG avait fait grève le 19 novembre 2014 à Genève pour protester contre le démantèlement des services publics et la suppression annoncée de 100 emplois.
Les quelque 700 employés des Transports publics genevois (TPG) qui ont participé à la grève du 19 novembre dernier devront compenser les heures d'arrêt de travail.

Le coût de cette journée de grève a été estimé par les TPG à 175'000 francs. Un accord sur le mode de compensation des heures dues à l'entreprise a été trouvé entre les trois syndicats et la direction des TPG, a indiqué mercredi soir la régie publique dans un communiqué.

Au total, 250 francs seront prélevés en deux fois sur les salaires et deux heures seront déduites de leur compteur horaire.

Réactions opposées

La direction des TPG se réjouit de l'aboutissement de cette étape. Elle rappelle que le recensement des grévistes a été effectué grâce à la consultation de l'ensemble des collaborateurs pendant l'été. Cette démarche est basée sur la responsabilité individuelle, soulignent les TPG.

Du côté des syndicats, l'enthousiasme est beaucoup plus modéré. Ils auraient voulu scinder la facture de la grève en deux, à part égale entre l'employeur et les employés. Ils avaient aussi proposé que tous les employés, grévistes ou non-grévistes, effectuent une heure supplémentaire pour solde de tout compte.

ats/rens

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