Le personnel a lancé un appel à descendre en nombre dans la rue pour obtenir le retrait des mesures structurelles du projet de budget 2016 et l'ouverture de véritables négociations.
Le comité unitaire de lutte, qui regroupe l'ensemble des syndicats et associations professionnelles des services publics, demande aussi l'octroi des postes nécessaires au bon fonctionnement des institutions et à la qualité des services et prestations.
Soutien des transports publics
Devant une salle pleine, les syndicats ont rappelé que la grève est un droit constitutionnel. Un service minimum peut être exigé afin de garantir les prestations essentielles au cas où la sécurité et la vie des usagers pourraient être mises en danger.
La grève a le soutien des syndicats du personnel des Transports publics genevois, ainsi que celui des cadres de l'Etat de Genève. Les fonctionnaires descendront dans la rue le 10 novembre en fin de journée, après avoir décidé s'ils reconduisent la grève le lendemain.
ats/fisf
Situation tendue au sein de la police
A la police, le Département de la sécurité et de l'économie impose un service minimum qui dépasse les effectifs des jours normaux pour empêcher le personnel de faire grève, a expliqué Daniel Weissenberg, président du Syndicat de la police judiciaire.
Le syndicat a demandé au chef de service de prendre une décision, afin de dénoncer son caractère anticonstitutionnel devant la justice.