Sur les 1500 personnes réunies en assemblée dès 14h30 dans la salle du Palladium et à l'extérieur, seules sept se sont abstenues de reconduire la grève.
8000 manifestants, selon les organisateurs
Les organisateurs ont assuré avoir rassemblé quelque 8000 personnes sur la place Neuve en fin de journée, alors que l'ats parle de 10'000 manifestants. Contactée, la police cantonale genevoise ne peut elle pas encore avancer de chiffres.
Piquets de grève organisés
Mardi matin, des piquets de grève ont été organisés in situ dans les différents organes de la fonction publique. A l'ancien hôtel de police, ce serait environ 450 fonctionnaires, policiers et personnel de différents offices qui se sont réunis.
Du côté des Hôpitaux universitaires (HUG), quelque 200 employés se sont rassemblés devant l'établissement autour d'une soupe populaire, selon des participants. Concernant l'école obligatoire, deux tiers des enseignants sont mobilisés, estime le Cartel intersyndical. Chaque établissement a mis en place un service d'accueil pour les élèves.
Les Transports publics genevois (TPG), qui soutiennent la grève, n'ont pas débrayé. La manifestation des chauffeurs TPG de l'hiver dernier s'était davantage fait ressentir puisque le canton s'était retrouvé paralysé.
Tania Sazpinar/Cécilia Mendoza/lan/mac
Le Conseil d'Etat inflexible
Le mouvement, même d'une grande ampleur, va-t-il faire plier le Conseil d'Etat? Ce dernier se montre inflexible sur la nécessité des mesures d'économies. Le gouvernement genevois veut réduire de 5% les charges du personnel d'ici à 2018. Parmi les mesures envisagées: le passage de 40 à 42 heures de travail hebdomadaire et le non remplacement des postes vacants notamment.
>> Ecoutez l'interview du conseiller d'Etat Mauro Poggia dans le Journal du matin:
>> Entretien avec le syndicaliste d'Unia Alessandro Pelizzari: