La force du franc est à l'origine de cette progression qui équivaut à 27,1 millions de francs.
Soulignant l'effet d'aubaine, le Conseil d'Etat genevois a fait savoir mercredi qu'il encourageait les autorités françaises à réserver cette augmentation au financement d'infrastructures en lien avec le projet d'agglomération du Grand Genève.
Pas davantage de participation de la part de Genève
En regard des difficultés budgétaires du canton de Genève, ce dernier ne sera en effet pas en mesure d'augmenter sa participation financière à des projets transfrontaliers, a fait savoir en substance le gouvernement.
Les rétrocessions à la France de l'argent perçu à la source par Genève auprès des travailleurs frontaliers sont effectuées conformément à un accord entre Berne et Paris, conclu en 1973. Pour 2014, la compensation totale atteint ainsi 278 millions de francs.
ats/tmun