Ce Français d'une vingtaine d'années est accusé d'avoir participé à une prise d'otages le 24 février 2015 en Haute-Savoie. Il a été interpellé le 23 novembre et a été mis en examen "pour séquestration en bande organisée et tentative de vol à main armée".
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Fiché depuis novembre, licencié en juin
L'homme, qui a travaillé en tant que bagagiste à l'aéroport de Genève, fait en outre l'objet d'une fiche S émise par les renseignements français, révèle la Tribune de Genève. Le jeune homme n'aurait pas caché ses intentions de vouloir partir en Syrie et aurait cherché à financer son projet.
Or, le suspect ne travaillait plus chez Swissport au moment où cette fiche S a été émise, soit début novembre, ont indiqué à la RTS les services du conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet.
Le bagagiste n'a d'ailleurs plus mis les pieds sur son lieu de travail depuis neuf mois. Il s'est annoncé en arrêt maladie le 26 février et a plusieurs fois renouvelé son certificat avant d'être licencié au mois de juin, a précisé la même source.
"On suit des dossiers de près"
Existe-t-il d'autres cas similaires? "On suit un certain nombre de dossiers de près, et un certain nombre d'employés ont été amenés à quitter leur emploi", a indiqué dans l'émission Forum le conseiller d'Etat Pierre Maudet, précisant qu'environ 10'000 personnes possédaient ce type d'accès.
Ce dernier a ajouté que les contrôles sur les employés de l'aéroport de Genève ont été récemment renforcés. Le renouvellement des badges d'accès se fera désormais tous les deux ans, contre tous les cinq ans auparavant.
Enfin, Pierre Maudet a plaidé pour davantage de transmission d'informations entre les polices européennes pour "aller un cran plus loin".
Ecouter l'interview complète de Pierre Maudet:
dk