Interrogé lundi dans Le Journal du matin, Pierre Maudet précise qu'il attend des explications de Monica Bonfanti, la cheffe de la police et de la police en général pour comprendre comment les événements survenus dans la nuit de samedi à dimanche se sont déroulés.
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Le chef du Département de la sécurité et de l'économie rappelle la doctrine d'engagement de la police: "On privilégie d'abord la protection des personnes, ensuite celle des biens (…) Mais dans le cas précis, je dois avoir toute une série d'éléments pour compléter mon appréciation et je jugerai ensuite."
Actes "inacceptables"
Pierre Maudet dit attendre cette réponse "incessamment sous peu, dans les jours qui viennent". Mais il part "de l'idée que la police fait bien son travail."
"Il n'y a vraiment rien qui peut justifier cette violence, ces actes totalement inacceptables", souligne cependant le conseiller d'Etat. "Ce n'est pas l'envie qui me manque d'exprimer une certaine colère mais je pense que ce serait se mettre au niveau de ces voyous que de pratiquer comme ça".
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Certains milieux culturels fustigent les amalgames
Plusieurs centaines de personnes dont des casseurs, visiblement venus d'autres régions suisses, ont participé à une manifestation interdite dans la nuit de samedi à dimanche pour défendre la culture alternative contre les coupes budgétaires qui la visent.
A Genève, certains milieux culturels fustigent toutefois les amalgames. Le montant des dégâts est estimé à plusieurs dizaines de milliers de francs.