Placé actuellement en détention provisoire à Genève, Dominique Warluzel aurait tiré sur cette femme samedi suite à une dispute concernant sa rémunération. L'aide-soignante, une Française de 45 ans d'origine nord-africaine, souhaitait être payée à l'heure et non à la journée, indique la Tribune de Genève.
Après le coup de feu, l'avocat genevois aurait demandé à un tiers de verser à la femme les 2600 francs litigieux. "Une chose est certaine, mon client n'a jamais eu l'intention de tuer, ni de blesser cette personne. (...) Ce serait réducteur de ramener cette affaire à un conflit d'argent", a déclaré Nicholas Antenen, avocat de Dominique Warluzel, au quotidien genevois.
Balle fichée dans une porte
La balle tirée par l'arme de Dominique Warluzel se serait fichée dans une porte de la chambre occupée par l'avocat à l'hôtel La Réserve, situé à l'entrée de Genève. L'aide-soignante n'a pas été blessée.
De nombreuses questions demeurent concernant la possession d'une arme par le Genevois, victime d'un AVC en 2013 et depuis fortement diminué psychiquement et physiquement.
Défense constituée de Marc Bonnant, Pascal Maurer et Nicholas Antenen
L'avocat vedette Marc Bonnant, ancien associé de Dominique Warluzel, a par ailleurs annoncé se constituer pour la défense du détenu, avec le bâtonnier Pascal Maurer et Me Antenen, rapporte également la Tribune de Genève mardi.
Pour Marc Bonnant, l'acte de Dominique Warluzel était impulsif, l'avocat se trouvant sous l'emprise de médicaments. "Il n'avait naturellement pas l'intention de blesser, a fortiori de tuer son assistante", a déclaré Me Bonnant à la RTS.
Une audience de confrontation aura lieu lundi prochain au Ministère public genevois entre Dominique Warluzel et la quadragénaire, précise encore Me Antenen.
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tmun