Le canton, la Ville de Genève et l'Usine ont fait savoir lundi dans un communiqué que l'Usine "sera reconnue comme un centre culturel unique, produisant et organisant des événements, avec des buvettes, au bénéfice d'une autorisation de compétence communale couvrant l'ensemble des activités de l'association".
Une seule demande
Cette reconnaissance implique que l'Usine ne sera plus obligée de déposer cinq demandes d'autorisation pour pouvoir exploiter ses buvettes, mais qu'une seule suffira pour assurer le fonctionnement de l'ensemble du centre. Le nouveau régime sera applicable dès la fin du mois.
D'ici là, l'Usine pourra fonctionner sur la base des cinq demandes d'autorisation que le centre culturel a déposées dans le délai imparti. Ces demandes, validées par le service du commerce, permettent la libération des fonds retenus jusque-là auprès de la Loterie romande.
Futures discussions prévues
Des discussions auront encore lieu entre l'Usine et les autorités "afin d'établir les bases de travail nécessaires à l'établissement d'un cadre adéquat et pérenne aux activités culturelles dans leur ensemble".
Le bras de fer dans lequel s'étaient engagés l'Usine et le département de la sécurité et de l'économie menaçait l'avenir du centre culturel. La majorité de droite du Conseil municipal avait même tenté de suspendre les subventions versées à l'Usine, tant que celle-ci ne se conformait pas à la loi, avant d'être remise à l'ordre par le canton.
ats/mre