"Dominique Warluzel s’en rend bien compte, il a eu un comportement inacceptable qui était de nature et qui est de fait à effrayer profondément, son aide-soignante", rapporte Maître Marc Bonnant dans le Journal du Matin.
L'ancien ténor du barreau, diminué physiquement et psychologiquement après un accident vasculaire cérébral début 2013, ne se souvient plus de tous les détails. Il ne conteste toutefois pas avoir tiré un coup de feu.
"Des regrets" exprimés
Ses défenseurs estiment normal que cette femme soit dédommagée, même si aucune offre financière n'a été formulée à ce jour. "Il n’était pas juste de le faire avant que la confrontation ait lieu", explique Marc Bonnant. "Il fallait que le propos de la plaignante fut libre et ne fut pas un propos ne serait-ce qu'inconsciemment influencé par la satisfaction de prétentions."
La victime a porté plainte lundi après avoir été auditionnée, mais selon son avocate, ses intentions ne sont pas vindicatives. Yaël Hayat ajoute que Dominique Warluzel a exprimé à l'endroit de sa cliente "de manière répétée des regrets par rapport à ce qui s'est passé".
L'avocat de Dominique Warluzel ne demandera pas de liberté provisoire tant que l'instruction ne seront pas terminée. "Il est au quartier cellulaire de l’hôpital, c’est prématuré. L’instruction est encore en cours, cette demande sera faite, mais certainement pas ces jours-ci."
Tania Sazpinar/lgr/jvial