Alors que le Salon international de la haute horlogerie de Genève veut apparaître sous son meilleur jour, avec un nouveau décor et la présence de nouvelles maisons indépendantes, l'horlogerie de luxe traverse une passe difficile, touchée par le franc fort et le recul des marchés asiatiques.
Année difficile
Les turbulences récentes des bourses chinoises ont été un coup dur supplémentaire, a indiqué lundi dans le Journal du matin Jean-Marc Jacot, ancien directeur et actuel administrateur de Parmigiani, une des marques présentes au SIHH.
Fabienne Lupo, présidente de la fondation de la Haute horlogerie, affirme qu'aucun détaillant ne s'est désisté, mais admet que les représentants seront moins nombreux. Cette année s'annonce plus difficile que la précédente, relève pour sa part Gregory Pons, rédacteur en chef de Business montres.
Francesca Argiroffo/lan
Jusqu'au 22 janvier
Le salon dure jusqu'à vendredi.
Pour la première fois, il s'étend à neuf ateliers indépendants. Pour le reste participent les habitués du groupe Richemont (A. Lange&Söhne, Baume&Mercier, Cartier, IWC, Jaeger-Lecoultre, MontBlanc, Panerai, Piaget, Roger Dubuis, Vacheron Constantin et Van Cleef&Arpels).
Et encore les marques Audemars Piguet, Parmigiani, Greubel Forsey et Richard Mille.
Sur 40'000 mètres carrés, quelque 15'000 visiteurs professionnels sont attendus.