"Il m’a semblé qu’il n’était pas très élégant d’être présent à des audiences où l’on interroge mes associés. Donc je me suis retiré (…) Lorsque je ne serai plus virtuellement en position de conflit d’intérêt, je reviendrai certainement à la défense de Dominique Warluzel (…) Je ne l’abandonne pas pour autant et continue à penser à sa défense", a indiqué Marc Bonnant sur les ondes de la RTS.
Remise du pistolet
Accusé de tentative de meurtre après avoir tiré un coup de feu lors d'une dispute avec une femme le 2 janvier, Dominique Warluzel avait entreposé son pistolet dans un coffre de l'étude Bonnant, Warluzel et Associés, selon Le Temps.
L'accusé, établi aux Bahamas, avait demandé à deux associés de l'étude de lui amener l'arme, malgré ses tendances suicidaires: "Il a juré qu'il avait pris contact avec Exit et qu'il ne comptait pas s'en servir pour mettre fin à ses jours", a expliqué Marc Bonnant au quotidien, en ajoutant ne pas avoir été au courant de la remise de l'arme à son client.
hend