Pour le comité référendaire "Non à des nouvelles casernes", le canton n'a pas à payer pour le relogement de l'armée à Meyrin-Mategnin. "Les infrastructures militaires ont toujours été à la charge de la Confédération. Le Conseil d'Etat aurait dû négocier", a déclaré jeudi devant les médias Amanda Gavilanes, secrétaire générale du GSsA.
Les référendaires dénoncent aussi le "chantage sur la question du logement (...) on peut être pour du logement, a fortiori bon marché, et contre un crédit pour l'armée", a avancé Jean-Pierre Fioux, du Collectif des associations d'habitants de quartier.
Promesse de 1500 appartements
Face aux opposants se dresse un comité de campagne rassemblant des représentants de tous les partis, sauf Ensemble à Gauche. Selon ce comité, le déménagement de l'armée permettra d'offrir 1500 appartements au centre-ville.
Une clause de sortie anticipée permet au canton de reprendre la parcelle des Vernets, pour autant qu'il offre des installations équivalentes ailleurs.
ats/mre