Dans un entretien publié samedi par Le Temps, le chef du Département de la sécurité et de l'économie (DSE) précise que certains des employés concernés n'ont pas été licenciés mais réaffectés à d'autres tâches.
Tous les cas ne sont pas liés à une radicalisation, nombre d'entre eux relèvent même plutôt "du droit commun". Le retrait des badges était "provisionnel" et ces personnes seront entendues avant une décision définitive, puis des recours possibles au niveau fédéral.
"Impératif d'augmenter le niveau de vigilance"
"A l'aéroport, il était impératif d'augmenter le niveau de vigilance", justifie le conseiller d'Etat. L'appréciation a été établie aussi bien sur les éléments relayés par les renseignements français après les attentats de Paris que sur des listes adressées par le canton de Genève à ces services de sécurité.
Les dossiers sont minutieusement évalués à Genève, indique Pierre Maudet, précisant que les mesures prises sont plus sévères que celles recommandées par l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC).
ats/ptur