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Lacunes dans le pilotage du projet de développement urbain genevois PAV

Maquette du projet Praille-Acacias-Vernets (PAV) à Genève. [Keystone - Martial Trezzini]
La planification du projet Praille-Acacias-Vernets doit être améliorée / Le 12h30 / 1 min. / le 5 février 2016
Le projet genevois de développement urbain Praille-Acacias-Vernets (PAV) doit améliorer son pilotage. C'est le constat présenté vendredi par la Cour des comptes de Genève.

Cette dernière a souhaité se pencher sur la gestion de ce dossier, au vu des enjeux en termes financiers ou territoriaux. La Cour ne note pas de graves dysfonctionnements, mais pointe une série d'outils de planification à améliorer.

Ainsi, le calendrier des planifications ne va que jusqu'en 2018; la gestion des coûts et des risques est incomplète; et surtout, le flou règne encore sur les intentions des entreprises qu'il faudra reloger ailleurs, si elles accepteront de déménager et avec quelles indemnisations.

Plusieurs décennies

Venu assister à la conférence de presse, le chef du Département de l'aménagement Antonio Hodgers a réagi positivement aux neuf recommandations de la Cour. S'il oeuvre depuis deux ans à améliorer la gestion du PAV, il va également créer cette année un organisme dédié, la "Fondation PAV", qui deviendra la structure de pilotage du projet.

Pour rappel, le PAV, lancé il y a dix ans, prévoit de transformer une vaste zone industrielle et artisanale en un quartier urbain mixte, comprenant plus de 12'000 logements. Son développement devrait s'étendre sur plusieurs décennies.

Mathieu Cupelin/kkub

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