En conférence de presse, lundi à Genève, la conseillère d’Etat Anne Emery Torracinta a fait du cyber-harcèlement une priorité pour le Département de l’instruction publique (DIP). "On ne peut pas accepter que ce soit la loi du plus fort qui règne, c’est intolérable", a-t-elle déclaré.
Le DIP veut désormais intensifier ses efforts pour tenter de briser la loi du silence et endiguer le phénomène. Dans trois-quarts des cas, les adultes - parents ou enseignants - ne se rendent comptent de rien.
Détecter les victimes
Le département mise donc avant tout sur la formation des adultes. L’objectif principal des modules - développés avec le soutien de la Confédération et d'Action Innocence - est d'arriver à détecter les victimes, pour les protéger et pour agir collectivement afin d’y mettre un terme.
Cédric Guigon/kkub
Décrochage scolaire
Selon une enquête menée en 2012 à l’école secondaire, 6% des élèves interrogés seraient la cible de harcèlement, dont 2% sur internet ou sur les réseaux sociaux.
Ce problème est de taille puisqu'il contribue notamment au décrochage scolaire.