Beaucoup de personnes, pour des raisons financières, ne prennent plus soin de leurs dents. "Notre initiative a pour objectif de mettre fin à cette inégalité grave", a expliqué Alexander Eniline, le président du Parti du travail à Genève.
Pour les initiants, l'AVS est une assurance sociale qui a fait ses preuves, alors que "le modèle de la LAMal est plus cher, moins efficace et moins juste". Les personnes qui ne cotisent pas à l'AVS se verraient, de leur côté, assurées par la politique sanitaire cantonale.
Seul au front
Les initiants ont quatre mois pour récolter 10'000 signatures valables. Les alliés traditionnels du parti ont été avertis de la démarche, mais pour l'instant aucun n'a apporté officiellement son appui.
Ensemble à Gauche a récemment déposé au Grand Conseil un projet de loi sur le remboursement des soins dentaires. Mais pour le PdT, ce texte n'est pas assez ambitieux.
Des initiatives similaires ont déjà été lancées dans le canton de Vaud, du Valais et de Neuchâtel.
ats/bri