Le canton de Genève veut renforcer son réseau de soins pour les aînés
Genève a présenté vendredi sa planification sanitaire 2016-2019. Face au vieillissement de la population, le canton veut renforcer sa politique de maintien à domicile et développer le réseau de soins.
Quel que soit le scénario démographique retenu, le nombre de personnes âgées de plus de 80 ans augmente quatre fois plus vite que la population générale, a relevé le Département genevois de la santé (DEAS) dans un communiqué.
Les besoins en soins à domicile augmenteront en moyenne de 4,5%. Chaque année, 43'481 heures de soins supplémentaires devront être fournies, selon le DEAS. Le rôle de l'institution genevoise de maintien à domicile (imad) restera fondamental.
14 projets de logements encadrés
Le canton devra aussi faire face aux besoins en logements supplémentaires dans des immeubles avec encadrement pour personnes âgées. Le DEAS accompagne 14 projets de construction de ce type de logement qui devraient ouvrir entre 2016 et 2019 pour un total de 734 logements.
Ces mesures devraient permettre de limiter l'augmentation du besoin de lits en EMS pendant quelques années. Mais le canton veut anticiper dès à présent une hausse plus rapide des besoins dès 2019 avec la création de nouveaux EMS.
ats/fme
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Les besoins en psychiatrie vont augmenter
Dans le domaine de la psychiatrie, les besoins augmenteront annuellement de 0,96%. Si aucun changement n'est opéré, il faudrait 41 lits supplémentaires d'ici 2019.
Mais le développement des structures résidentielles communautaires et le renforcement des dispositifs ambulatoires devraient permettre d'éviter l'ouverture de nouveaux lits, voire même d'en fermer, selon le Département genevois de la santé.