"Une quinzaine de personnes" sont employées à Genève dans le renseignement pour surveiller les réseaux islamistes, explique Monica Bonfanti, cheffe de la Police genevoise.
Echanges avec la France renforcés
Dans ce contexte, la Suisse et la France travaillent actuellement sur un projet pour "fluidifier et trouver un cadre pour l'échange plus facile d'informations en dehors du cadre judiciaire". "Cette semaine nous y avons travaillé", ajoute la Commissaire divisionnaire Virginie Perrey, attachée de sécurité de l'Ambassade de France à Berne.
Cet échange d'informations "plus systématique", selon Monica Bonfanti, permettra à terme une collaboration plus étendue que l'actuelle consultation des fiches inscrites dans le système d'informations de Schengen, auquel la Suisse a déjà accès.
>> L'interview intégrale sera diffusée dimanche dans l'émission Pardonnez-moi.
Darius Rochebin/vtom
Employés de Cointrin contrôlés tous les deux ans
Point sensible, l'aéroport de Cointrin, où des employés radicalisés avaient été signalés, fait l'objet d'une surveillance particulière.
"Des contrôles beaucoup plus réguliers de ces personnes ont été décidés", précise Monica Bonfanti. "Avant ils étaient contrôlées chaque 5 ans, maintenant ce sera chaque 2 ans."