Les syndicats ne s'opposent pas à la loi dans son ensemble, mais seulement à certaines dispositions, a fait savoir mercredi leur avocat Jacques Roulet, confirmant une information du Matin. Le recours n'ayant pas d'effet suspensif, la nouvelle loi s'appliquera comme prévu dès le 1er mai.
Parmi les articles combattus se tient en première place celui qui demande aux policiers d'avoir un comportement digne dans leur vie privée. "Il y a une espèce de devoir de probité en dehors du travail" qui porte atteinte au droit de la personnalité, a expliqué Jacques Roulet.
Emploi dans la sécurité
Une autre disposition qui froisse les policiers est celle qui les empêche de travailler pendant trois ans dans le domaine de la sécurité à Genève après avoir quitté la police.
Les syndicats voient aussi d'un mauvais oeil le fait que les policiers ne puissent avoir d'activités rémunérées dans un syndicat ou une association, par exemple, sans avoir au préalable reçu l'aval du chef du département.
ats/tmun
Réaction de Pierre Maudet
Cité par Le Matin, le chef du Département genevois de la sécurité et de l'économie Pierre Maudet relève "qu'après avoir perdu devant le Parlement, devant le peuple et enfin devant les tribunaux, les syndicats de police préfèrent les combats d'arrière-garde à la discussion constructive sur l'avenir de la profession".