L'arrêt de la Cour dit que "du moment que l'étudiante admet avoir accepté de l'aide extérieure, et qu'elle a repris des écrits émanant de tiers, les faisant passer pour les siens propres, elle a trompé l'évaluateur sur son réel degré de connaissance. Ce qui peut être qualifié de fraude".
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Ce jugement donne raison à l'Université de Genève, qui a éliminé l'étudiante de 31 ans de son master en neurosciences en 2013. L'avocat de la plaignante a annoncé un probable recours au Tribunal fédéral.
Premier cas concret
Des plaintes avaient été déposées début 2016 par les universités de Saint-Gall et de Berne contre une entreprise spécialisée dans la rédaction de textes universitaires. Mais aucune université suisse n'avait pu présenter de cas de fraude concret, rappelle Le Matin Dimanche.
L'arrêt de la Cour, lui, dit clairement que l'étudiante a rendu en son nom un travail rédigé contre rémunération par un tiers. Selon l'hebdomadaire, l'affaire genevoise pourrait être une première en Suisse.
jvia