Mauro Poggia précise toutefois qu'il est très confiant dans les chances de son parti, qui traverse aujourd’hui la crise la plus grave de son histoire.
La semaine a été éprouvante pour le conseiller d'Etat: élection de la nouvelle présidence du parti sous forme de putsch, démission d’Eric Stauffer, prise à partie médiatique du conseiller d’Etat, le MCG a réglé ses comptes sur la place publique avec une emphase jamais atteinte.
Appel au calme
Le conseiller d’Etat genevois revient sur ces événements, lui qui a voté et appelé à voter pour Eric Stauffer lors de l’assemblée générale du 29 avril. Il souhaite maintenant un retour au calme, accordant sa pleine confiance à la nouvelle présidente Ana Roch.
Tout en reconnaissant ce que le parti et lui-même doivent à Eric Stauffer et à ses "coups de gueule", Mauro Poggia convient en effet que le père fondateur du MCG n’a pas "été le terreau fertile au développement des ambitions personnelles" au sein du parti.
>> Plus de développement dans Forum à 18h
Laetitia Guinand/boi
Pour l'alliance avec l'UDC
Mauro Poggia estime aussi bonnes les chances du MCG de convaincre un électorat refroidi par les campagnes polémiques autour des frontaliers.
Quant à l'alliance avec l’UDC qui donne au MCG une assise nationale, elle est souhaitable pour les deux partis, rappelle le conseiller d’Etat, très fâché par les propos tenus cette semaine par le conseiller national UDC Yves Nidegger à propos du MCG.