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Les travaux de la traversée du lac à Genève menacés par des élus français

Genève, la rade et son jet d'eau. [Keystone - Martial Trezzini]
Collaboration française aux travaux de la traversée du lac à Genève menacée / Le Journal du matin / 1 min. / le 17 juin 2016
Des élus français menacent de boycotter les travaux de planification de la traversée du lac à Genève, a appris la RTS. Ces élus ont écrit un courrier lundi au conseiller d’Etat Luc Barthassat, ministre en charge des transports.

Les élus critiquent les propos tenus dans la presse française par Luc Barthassat. Le magistrat souhaite en effet dans un article du Messager en date du 9 juin que les Français participent au financement des aménagements demandés pour permettre un raccordement sur leur territoire.

Mais les membres de l’Assemblée générale de coopération du Genevois français, autrement dit l’Arc qui va du Chablais au Pays de Gex en passant par la Haute-Savoie, refusent d’être mis devant le fait accompli.

20'000 voitures de plus

Dans la lettre signée par leur président Jean Denais, également maire de Thonon-les-Bains, il est dit qu’une participation financière française ne peut en aucun cas être à la base des discussions que Luc Barthassat entend mener dès le mois de juillet avec tous les acteurs concernés par la Traversée. Et que faute d’éclaircissements, ces élus suspendront leur collaboration aux travaux de la traversée du lac.

>> Les explications de Jean Denais dans le Journal du matin :

Les autorités françaises ne veulent pas être obligées de participer financièrement aux travaux de raccordement de la future traversée de la rade. [keystone - Christian Beutler)]keystone - Christian Beutler)
Traversée du Lac: les explications des autorités françaises / Le Journal du matin / 1 min. / le 17 juin 2016

L’inquiétude des élus français ne date pas d’hier. Le surcroît de trafic que la traversée devrait générer, une étude suisse parle de 20'000 voitures de plus par jour sur les routes d’Annemasse et du bas-Châblais, s’ajoute à une pression prévue sur le foncier toujours du côté français. Les élus réclament donc notamment deux raccordements supplémentaires pour soulager la région.

Laetitia Guinand/lan

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