La Ville de Genève s'est opposée jusqu'à maintenant à un certain nombre de surélévations d'immeubles et a souvent obtenu gain de cause devant les tribunaux. La municipalité s'est notamment battue contre des projets dans des quartiers déjà extrêmement denses comme les Pâquis ou la Jonction.
La méthode, qui repose sur des critères d'évaluation communs, permettra aux autorités d'aller défendre les projets devant les habitants des quartiers, voire devant la justice en cas de contestation.
Évaluations concordantes
Le projet est d'abord examiné par rapport au quartier où il se trouve. Les analyses tiennent aussi compte de la façon dont il s'insère dans les espaces publics immédiats et les bâtiments voisins. Enfin, la valeur architecturale est aussi un élément déterminant.
La nouvelle méthodologie est appliquée depuis presque une année déjà. (...) Il est apparu que les évaluations faites par la Ville de Genève et celles faites par le canton sont concordantes, a noté le conseiller d'Etat Antonio Hodgers.
ats/jvia
Reproches des propriétaires
La Chambre genevoise immobilière (CGI), qui défend les propriétaires, a déploré un renforcement des critères pour admettre les surélévations, alors que la pénurie de logements "frappe toujours un grand nombre de Genevois". Le CGI a aussi regretté l'absence de consultation des milieux intéressés.