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Une offre de partage de voitures en libre-service dès 2017 à Genève

Le concept est déjà testé depuis deux ans à Bâle. [Keystone - Georgios Kefalas]
Offre de partage de véhicules en libre-service dès 2017 à Genève / Le Journal du matin / 1 min. / le 7 juillet 2016
C'est une petite révolution qui s'annonce dans les rues de Genève: le premier service de partage de véhicules en libre-service sera disponible début 2017. L'objectif à long terme est de réduire le nombre de voitures en ville.

Les usagers du service Catch a car pourront localiser une voiture à louer avec leur smartphone et la laisser n'importe où dans le canton après utilisation. Au tarif de 42 centimes la minute, une centaine de voitures seront à la disposition des Genevois.

Diminuer le nombre de voitures privées

Après le service Mobility, c'est un service qui va bouleverser les habitudes, estime le conseiller d'Etat en charge des Transports. "Aujourd'hui, vous allez chercher une voiture dans une gare, vous la ramenez dans une gare. Mais demain, on va pouvoir prendre une voiture n'importe où et la reposer n'importe où", explique Luc Barthassat. "Et l'effet est révolutionnaire", insiste-t-il: "On élimine des voitures privées à brève ou longue échéance donc c'est vraiment une petite révolution sur Genève et on mise beaucoup sur ce genre de mesures."

Le concept est déjà testé à Bâle-Ville, canton pilote. Après deux ans d'expérience, une enquête de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich révèle qu'une flotte de 100 véhicules partagés a permis de supprimer 360 voitures privées. Et les Bâlois auraient parcouru 500'000 kilomètres de moins, soit l'équivalent de 100 tonnes de CO2 économisées.

Nouvelle approche de la mobilité

Pour le directeur de la Mobilité à Bâle-Ville, c'est la manière de penser les transports qui est chamboulée. "C'est une révolution dans le sens d'un changement de paradigme dans le comportement, dans l'approche de la mobilité", souligne Alain Groff. "Classiquement, ce qui était le transport individuel, la voiture privée, devient beaucoup plus public. Et en même temps, je pense que le transport public classique deviendra de plus en plus individuel."

A Genève, on imagine même déjà un prolongement avec pourquoi pas des scooters partagés en libre-service.

Cédric Guigon/oang

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