Selon plusieurs sources avancées par Le Temps, les 15 membres de la commission parlementaire (CEP) ont accumulé plus de 200 heures sur une période de 18 mois depuis son lancement en mars 2015.
Le quotidien ajoute que ces députés sont rémunérés 110 francs par heure et 165 pour le président et le rapporteur, ce qui aurait déjà coûté près d'un demi-million en seuls jetons de présence.
Et il faut ajouter à cette somme les heures de présence de chaque élu, les rémunérations de trois experts externes et les salaires des collaborateurs du secrétariat du Grand Conseil qui sont mis à disposition.
Critiques au Parlement
Ces coûts ne manquent pas de soulever des critiques au sein du Parlement. Ce à quoi les membres de la CEP répondent qu'il s'agit d'une machine très lourde, avec une matière importante, et que la confidentialité des documents a aussi ralenti l'enquête.
Et conclut Jean Sanchez, ex-président de la commission, "il est indécent de parler de coûts" vis-à-vis de la famille.
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Le rappel des faits
Le drame s'est produit le 12 septembre 2013 alors que Fabrice A., violeur récidiviste détenu au centre de La Pâquerette, effectuait une sortie thérapeutique en compagnie d'Adeline, une sociothérapeute de 34 ans. Ils avaient rendez-vous dans un centre équestre à Bellevue, dans le canton de Genève.
Après avoir tué son accompagnatrice, Fabrice A. s'est rendu directement en Pologne avec la voiture de la sociothérapeute. Il a été arrêté après quatre jours de cavale à frontière germano-polonaise. Fabrice A. a ensuite passé plusieurs semaines dans une prison polonaise avant d'être extradé vers Genève.
Le procès de Fabrice A. se tiendra du 3 au 14 octobre prochain à Genève. Le meurtrier présumé devra répondre d'assassinat, de contrainte sexuelle, de séquestration et de vol. Les débats dureront deux semaines