Ce compromis devrait mettre fin à la polémique qui a surgi au début de l'été, quand sont apparus des panneaux enjoignant les cyclistes de mettre pied à terre pour traverser les parcs, sous peine d'amende. Il ne s'agissait pas d'une nouvelle interdiction, mais du rappel d'un règlement existant, pas vraiment appliqué jusqu'ici.
Le magistrat municipal responsable des espaces verts, Guillaume Barazzone, reconnaît que la communication autour de cette mesure n'a pas été idéale et qu'une certaine confusion règne dans l'esprit des usagers. Il annonce qu'une solution est en passe d'être trouvée avec les associations cyclistes. Une forme de compromis: les deux-roues pourront rouler dans certains parcs, mais seulement à faible allure et sur des bandes cyclables créées à cet effet. Les piétons resteront partout prioritaires.
"Solution partielle et temporaire"
"Il y a énormément de piétons, notamment des personnes âgées ou des parents de jeunes enfants, qui se plaignent de la vitesse de certains cyclistes, et notamment des vélos électriques", explique Guillaume Barazzone, en charge du Département de l'environnement et de la sécurité.
"D'un autre côté, les cyclistes se sentent en insécurité sur la route. Partant de là, on travaille avec les associations intéressées pour définir des parcours spécifiques dans les parcs où les vélos seraient autorisés."
L'Exécutif genevois devrait indiquer à la fin de l'été quels seront les parcours cyclables retenus. Quant à l’association Pro-Vélo, elle salue cette solution, tout en rappelant qu'elle reste partielle et temporaire, appelant à de vraies pistes cyclables continues et sécurisées dans la circulation.
Mathieu Cupelin/lgr