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Six mois de prison pour l'auteure de la fausse alerte à la bombe à Genève

Les voyageurs sont contrôlés aux entrées de l'aéroport, où sont aussi postés des policiers armés. [arina Depetris]
L'alerte avait conduit à un renforcement des contrôles d'identité des voyageurs à l'extérieur de l'aéroport. - [arina Depetris]
Le Tribunal correctionnel d'Annecy a condamné jeudi à six mois de prison, dont trois ferme, la femme jalouse auteure d'une fausse alerte à la bombe à l'Aéroport de Genève mercredi.

La femme, une mère au foyer de 41 ans habitant le département français de Haute-Savoie, a reconnu devant la justice française avoir appelé les douanes suisses de l'aéroport pour signaler la présence mercredi d'une personne munie d'une bombe dans le secteur français, ainsi que l'indiquait le Ministère public genevois.

"Regrets"

La prévenue, selon ses explications relatées par la Tribune de Genève, a agi "par vengeance contre cette dame", car "elle est la maîtresse de mon mari", a-t-elle dit à la juge qui lui demandait les raisons de son acte.

Prévenue pour "fausse alerte et dénonciation d'infraction imaginaire", la mère de famille a ajouté: "J'insiste sur le fait que je regrette mon acte", comme le rapporte le site du quotidien genevois.

L'alerte a occasionné la mobilisation d'un important dispositif policier et un renforcement des contrôles d'identité des voyageurs à l'entrée de l'aéroport. Un retour à la normale avait été amorcé en début d'après-midi.

>> Lire : Une affaire conjugale à l'origine d'une fausse alerte à l'aéroport de Genève

gax

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