La triple greffe croisée de reins en provenance de donneurs vivants a été menée par une équipe pluridisciplinaire des HUG et du Centre Universitaire romand de transplantation (CURT), ont indiqué mardi les HUG.
Avant de la réaliser, il a fallu identifier trois couples de donneurs-receveurs incompatibles entre eux, mais compatibles de façon croisée. Les HUG ont également dû, le jour des prélèvements et des transplantations, disposer de plusieurs blocs opératoires et réunir des équipes de plusieurs services spécialisés.
Réduire les risques
Le croisement des reins entre les couples initiaux de donneurs-receveurs permet de réduire les risques de rejet et d'accroître les chances de réussite.
Aujourd'hui, les six patients se portent bien et les greffons fonctionnent bien, ont précisé les HUG. Les interventions ont été coordonnées par la docteur Karine Hadaya, médecin adjointe des services de néphrologie et de transplantation, a poursuivi l'hôpital.
ats/fme
Des opérations "exceptionnelles"
Les transplantations croisées permettent de répondre en partie au manque d'organes, selon les HUG. Ce type d'interventions a débuté en septembre 2011 en Suisse.
Toutefois, lorsqu'elles concernent plus de deux couples incompatibles et lorsqu'elles sont effectuées dans un même centre simultanément, "ces opérations sont encore exceptionnelles".