"Les TRM demandent au Conseil d'Etat d'arbitrer. Ils veulent être traités comme les aides-soignants et les infirmiers", a indiqué jeudi devant les médias Mirella Falco, du Syndicat interprofessionnel de travailleurs (SIT).
L'inclusion des TRM dans la liste des activités à pénibilité du règlement d'application de la Caisse de prévoyance de l'Etat leur donnerait droit à une retraite anticipée dès l'âge de 61 ans.
Critères non remplis
Or, l'office du personnel de l'Etat n'a pas octroyé de points assez élevés aux trois critères de pénibilité que sont les horaires irréguliers, l'environnement de travail difficile et l'effort physique. "Selon l'office, le gouvernement a suivi sa position, mais nous n'avons pas reçu de décision formelle du Conseil d'Etat", précise la syndicaliste.
Pour le SIT, la position de l'office est injuste. Elle traduit une profonde méconnaissance du métier et contredit celle des HUG, qui ont demandé l'octroi du critère de pénibilité physique pour les TRM.
ats/rens