"Oui, c'est moi qui tenais le pistolet, mais c'est moi qui ai payé cher, à tous égards", affirme ainsi Dominique Warluzel dans l'entretien accordé à Mise au point.
L'avocat genevois a été condamné vendredi par le Tribunal correctionnel de Genève à une peine de prison de 30 mois, dont six mois ferme. La peine de prison est suspendue à un traitement en institution en Suisse. Dominique Warluzel avait confirmé durant l'audience qu'il avait versé 170'000 francs à son ancienne aide-soignante à titre d'indemnisations.
"J'ai accepté l'acte d'accusation tel que le procureur l'a rédigé pour une seule raison: parce qu'il a explicitement écrit que je n'avais nulle intention de tuer ou blesser quelqu'un", ajoute l'ancien ténor du barreau.
"Je regrette cet acte"
"Bien entendu, je regrette cet acte", confie encore Dominique Warluzel. "J'avais une arme à côté de moi pour me suicider, puisque j'avais dit que si fin 2015 je ne marchais pas, je mettrai fin à mes jours", explique celui qui a été victime d'un accident vasculaire-cérébral en 2013.
Pour rappel, l'avocat a été condamné pour deux actes commis à l'encontre de son aide-soignante en janvier 2016, alors qu'il résidait dans une suite de l'hôtel La Réserve à Genève.
Une première fois, Dominique Warluzel, énervé par les prétentions salariales de son employée, lui a collé son revolver chargé sur la tête. Une seconde fois, il a fait feu dans sa direction, sans la blesser.
tmun