Trois nouvelles mesures ont été adoptées à l'unanimité. Le personnel restera ainsi inatteignable en dehors des heures de travail ou de piquet, a indiqué l'union du personnel du corps de police du canton de Genève (UPCP) dans un communiqué.
Les volontaires, qui assurent bénévolement les formations continues, vont aussi suspendre leur participation et la police ne s'exprimera plus qu'en français.
Ces décisions doivent entrer en vigueur lundi prochain. L'UPCP exige à nouveau le retrait de la directive et appelle le ministre en charge du dossier, le chef du Département de la sécurité et de l'économie Pierre Maudet, à des négociations.
Autres actions envisagées
Le syndicat estime que la directive, entrée en vigueur le 15 octobre, "instaure un système de travail sur appel, jours de congé compris, sans compensation, empêchant toute organisation de la vie de famille".
L'UPCP prévoit d'autres actions, visant "le milieu diplomatique et le secteur aéroportuaire", si aucune solution n'est trouvée.
ats/jgal