Le renseignement américain aurait utilisé les serveurs de plusieurs centres de recherche dans le monde, dont ceux de l'institution genevoise, pour lancer des attaques entre 2000 et 2010, affirme le groupe de hackers Shadow Brokers cité par Watson.
La société Switch, qui gère le réseau entre les hautes-écoles et les universités suisses, a confirmé l'information. Elle précise avoir constaté que trois serveurs de l'Université de Genève ont été touchés entre 2001 et 2003, mais que deux ne sont plus actifs depuis 2009 et que le troisième n'est pas accessible depuis l'extérieur.
Des cibles dans 49 pays
Les données publiées par Shadow Brokers montrent que 352 adresses IP distinctes et 306 noms de domaine ont été piratés par la NSA entre 2000 et 2010, dont certains appartiennent à des institutions de recherche ou des gouvernements. Les cibles se trouvaient dans 49 pays, notamment en Chine, au Japon, en Corée, en Espagne ou en Allemagne, rapporte le portail Ars Technica.
jvia