Lorsqu'un certain taux de particules fines sera atteint, une mesure de circulation alternée des véhicules sera enclenchée, mais sur une base volontaire. Cette mesure adoptée par le Département de l'environnement et des transports, vise à réduire les émissions issues du trafic motorisé en cas de smog hivernal ou estival.
Concrètement, si le pic de pollution survient un jour pair, les automobilistes et motards dont les plaques d'immatriculation se terminent par un chiffre impair sont appelés à laisser leur véhicule au garage, et inversement.
Bonne volonté demandée
Partout où elle est pratiquée, la circulation alternée est une mesure contraignante. A Genève, elle restera facultative. Luc Barthassat compte cependant sur la bonne volonté des citoyens.
Le seuil de déclenchement de ce dispositif est fixé à 75 microgrammes par mètre cube. Cette situation ne se produit que 2 ou 3 jours par an.Pourquoi dès lors une "circulation alternée" alors qu'on pourrait inviter l'ensemble des usagers de la route à se porter volontaires durant les quelques jours concernés?
"Nous agissons par étape. Il faut responsabiliser les gens pour une prise de conscience générale", a indiqué le conseiller d'Etat, interrogé dans le 12h30.
Luc Barthassat a encore relevé que la stratégie du canton contre la pollution de l'air comprend de nombreuses mesures de prévention et qu'elle est la plus complète de Suisse.
Mathieu Cupelin/lan