Aucun effet préventif attribuable au dispositif n'a été constaté, a indiqué mardi le professeur de l'Université de Neuchâtel Francisco Klauser, auteur du rapport indépendant. Une recrudescence (+15%) des infractions sur la voie publique a été enregistrée.
Aucun effet de déplacement n'a été enregistré dans les zones ou quartiers voisins, à l'exception des transactions de stupéfiants.
En revanche, le sentiment de sécurité des participants à l'enquête s'est renforcé depuis la mise en service des caméras, en particulier la nuit.
Patrouilles pas diminuées
Pour le capitaine Christophe Bobillier, officier au Centre des opérations et de planification de la police, il s'agit d'une "réelle plus-value" pour les forces de l'ordre, qui a eu un effet dans des cas de flagrants délits, lors d'interventions à la suite d'alertes et dans le cas de surveillances actives planifiées.
En tout, 89 extractions d'images ont été réalisées pour la zone-pilote. La présence de patrouilles n'a, dans le même temps, pas été diminuée.
ats/jvia
Bientôt aux Eaux-Vives et à Plainpalais
Le Conseiller d'Etat genevois en charge de la sécurité Pierre Maudet souhaite renforcer les partenariats publics-privés pour pouvoir relier à la centrale de surveillance des caméras déjà existantes.
Il a, par ailleurs, annoncé que le développement de la vidéoprotection est envisagé à moyen terme dans les quartiers des Eaux-Vives et de Plainpalais.
Coût de 1,1 million de francs
Le coût d'investissement du dispositif de 29 caméras reliées à une centrale de vidéosurveillance s'est monté à 1,1 million de francs. Le coût d'exploitation annuel, c'est-à-dire essentiellement le salaire des huit agents, tourne autour du million.
Le solde du crédit d'investissement (600'000 francs) sera consacré à l'installation de 11 caméras supplémentaires, sur les ponts, et au remplacement de caméras analogiques datant de 2008.