La modification de la loi sur la police a été acceptée par 60 voix contre 30. "Ces mesures préalables sont nécessaires, car la police ne dispose actuellement pas des moyens d'intervention quand il y a des motifs sérieux", a relevé la députée PLR, rapporteure de majorité, Nathalie Fontanet.
"Il s'agit de moyens pour la police de faire son travail et de protéger les policiers en leur permettant de prendre une identité d'emprunt", a souligné le conseiller d'Etat Pierre Maudet. Les policiers pourront patrouiller sur Internet pour lutter contre la cyberpédopornographie, a ajouté le chef du Département de la sécurité.
Protection des données
La minorité de gauche - Verts, PS et Ensemble à Gauche" - s'est montrée très méfiante, notamment par rapport à la violation des droits fondamentaux.
Le PS a ainsi tenté de renforcer la protection des données via des amendements. Mais tous ont été rejetés. La gauche voulait aussi que le Tribunal des mesures de contrainte soit compétent pour ordonner la poursuite d'une enquête préventive au-delà d'un mois plutôt que le Ministère public. Cette proposition a aussi été refusée.
ats/ptur