Ce projet de territoire Grand Genève 2016-2030 porte une vision politique pour l'agglomération franco-valdo-genevoise, notamment dans les domaines de la mobilité, de l'aménagement du territoire et de l'environnement. Il s'inscrit dans la lignée des deux premiers projets signés en 2007 et en 2012.
Par le biais de cette charte, les partenaires français genevois et vaudois vont contribuer à dessiner le visage du bassin de vie transfrontalier, indiquent-ils dans un communiqué de presse commun.
Plan d'investissement sollicité
Ce nouveau pacte permet aussi de solliciter un plan d'investissement de la part de la Confédération en faveur de la mobilité à hauteur de 623,4 millions de francs pour la période 2019-2022.
"L'heure n'est plus à se questionner sur le nom de l'agglomération", a relevé la conseillère d'Etat vaudoise Jacqueline de Quattro. Cette petite phrase faisait référence aux récentes déclarations du président du gouvernement vaudois Pascal Broulis qui avait affirmé que le terme de Grand Genève ne faisait "pas de sens".
ats/sbad
Une "voie pragmatique"
Jeudi, l'heure n'était plus à la polémique. François Longchamp, président du Conseil d'Etat genevois et président du Groupement local de coopération transfrontalière (GLCT), organe qui chapeaute le Grand Genève, invitait tous les partenaires à "construire une région qui a l'avenir devant elle". "On a cherché une voie pragmatique", a-t-il ajouté.