La Ville de Genève va devoir fonctionner selon le principe des douzièmes provisionnels, et calquer ses dépenses mensuelles sur son budget 2016. De mémoire, c'est la première fois que la municipalité, contrairement au canton, est confrontée à cette situation, a expliqué le président de la commission des finances Daniel Sormanni.
L'élu du Mouvement citoyens genevois (MCG) ne veut pas noircir le tableau. La Ville de Genève n'aura pas de problème pour fonctionner, a-t-il assuré. Le projet de budget 2017 sera à nouveau débattu au Conseil municipal lors de sa prochaine séance en janvier 2017. Il pourrait être voté à cette occasion, ou au mois de février.
Selon Daniel Sormanni, un amendement de dernière minute émanant du Conseil administratif a mis le feu aux poudres. Il portait sur un transfert de tâches entre le canton et la commune. Bien que l'opération soit neutre, "nous n'avons pas été informés par l'exécutif", a déploré le président de la commission des finances.
ats/olhor
Une septantaine d'amendements
Le projet de budget 2017 défendu par le Conseil administratif prévoit un excédent de recettes d'environ 300'000 francs pour des charges s'élevant à 1,15 milliard de francs. Les investissements envisagés s'élèvent à 130 millions de francs.
Ce projet a fait l'objet d'une septantaine d'amendements.