Xi Jinping en visite au Musée international olympique à Lausanne

Pour la dernière journée de sa visite en Suisse, Xi Jinping s'est tout d'abord rendu au siège du Comité international olympique à Lausanne, où il a visité les lieux en compagnie du président du CIO Thomas Bach et de leurs épouses.

Parcourant le Musée olympique avec Thomas Bach, le leader chinois en a profité pour monter sur la plus haute marche du podium utilisé pour les Jeux de Sydney en 2000. Il a aussi admiré la raquette de Li Lingwei, un ancien champion olympique chinois de badminton, et revu une partie de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Pékin en 2008.

Arrivée au millimètre à Lutry

Le président chinois était arrivé en Suisse romande mardi soir en provenance du World Economic Forum de Davos. Après avoir freiné un peu tard, le convoi présidentiel des CFF a reculé pour s'aligner au tapis rouge installé en son honneur en gare de Lutry.

Xi Jinping a été accueilli sur le quai par le Conseil d'Etat vaudois in corpore et a en premier lieu serré la main de son président Pierre-Yves Maillard. Le président du CIO Thomas Bach était également présent.

Le président chinois a ensuite pris place dans une limousine noire et celle-ci s'est déplacée vers Ouchy et le Beau-Rivage Palace, alors que la circulation avait été interdite avant le passage du convoi.

>> Les images de l'accueil à Lutry mardi soir :

Attendu à l'ONU

Après le CIO, le président chinois doit se déplacer au Palais des Nations à Genève. Un dispositif de sécurité important a été déployé, en premier lieu aux abords de la place des Nations, où la circulation sera drastiquement restreinte.

A l'ONU, Xi Jinping doit se rendre à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) mais surtout rencontrer le nouveau secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Le leader chinois doit prononcer en fin d'après-midi un discours lors d'une réunion spéciale au Palais des Nations, à laquelle les correspondants à l'ONU n'auront pas accès.

A quelques heures de sa rencontre avec Xi Jinping, Antonio Guterres a salué la "position très nette" de la Chine en faveur du multilatéralisme, même s'il admet qu'il est possible de ne pas être d'accord "sur toutes les questions" avec la Chine. Mais cette divergence "ne diminue en aucun cas l'importance essentielle de cette position chinoise", a ajouté le Portugais.

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agences/boi