La CEP aurait dû présenter les résultats de ses investigations au Grand Conseil lors de la session du 26 et 27 janvier, comme elle l'avait promis en août 2016. Or, selon le quotidien du bout du lac, rien ne figure à l'ordre du jour.
"Les quinze députés chargés de cette mission ont désormais près d'un an et demi de retard sur le calendrier", écrit la Tribune de Genève, ajoutant que "plus personne n'ose désormais faire de pronostics" sur la nouvelle date de publication.
Plusieurs écueils
Le quotidien invoque plusieurs raisons qui conduisent à ce nouveau délai: la recherche d'experts, les nombreuses auditions de personnes impliquées, l'accès retardé aux archives de l'unité de sociothérapie de La Pâquerette ou encore les dysfonctionnements au sein même de la CEP.
"Soit cette mission est extrêmement difficile, soit ils (les membres de la commission, ndlr) sont allés trop loin dans leur mandat", a déclaré au quotidien l'élu écologique François Lefort.
Date du procès inconnu
Pour rappel, la sociothérapeute Adeline avait été retrouvée morte en septembre 2013 dans la campagne genevoise, près d'un club hippique où elle était attendue avec le détenu qu'elle encadrait.
Le 13 janvier 2017, le Tribunal criminel chargé de l’affaire a été récusé dans son ensemble, la Chambre pénale de recours acceptant une requête du meurtrier présumé, Fabrice A., qui accusait les juges de "partialité".
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Le procès de Fabrice A., ex-détenu de la Pâquerette âgé de 42 ans, s'était ouvert en octobre 2016. Il avait été suspendu sine die car la cour réclamait une troisième expertise.
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gchi