L'Etat estime que les institutions de soin du canton devront engager entre 200 et 400 infirmiers et infirmières par an à l'avenir pour faire face au vieillissement de la population. Un nombre nettement insuffisant avec la centaine de diplômés qui sort de la Haute Ecole de santé (HEdS) du canton chaque année.
Et les 60 étudiants qui sont écartés annuellement seraient pourtant admissibles au vu de leurs dossiers, mais ceux-ci sont rejetés à cause d'un simple manque de locaux. Malgré l'ajout de pavillons provisoires, la HEdS est encore à l'étroit.
Cette situation ne devrait pas s'améliorer avant 2022 et la construction d'un nouveau bâtiment dans le quartier de Champel, précise la Tribune de Genève.
Mauro Poggia demande un audit
Interrogé dans le 12h30 de la RTS samedi, Mauro Poggia, conseiller d'Etat en charge de la Santé, juge cette situation intolérable. "Nous devons trouver des solutions, nous avons passablement de locaux commerciaux disponibles sur le canton et nous devons aménager des locaux provisoirement pour répondre à la demande", a déclaré l'élu.
Mauro Poggia, qui regrette de n'avoir été informé qu'à l'automne dernier de cette situation, réclame également un audit pour mieux comprendre ce manque de locaux. Le ministre évoque aussi un "problème de management".
boi