En février dernier, le canton de Genève a dévoilé l’Opération Papyrus, qui vise à régulariser des milliers de sans-papiers. A Genève, on estime leur nombre à environ 13'000, en majorité en provenance d’Amérique latine et travaillant dans l’économie domestique.
Depuis un mois et demi, les permanences d’information mises sur pied par les syndicats et les organisations de défense des migrants ne désemplissent pas. Mais les critères requis restent assez rigides: seuls les sans-papiers qui ont vécu 10 ans à Genève ou cinq ans s'ils ont des enfants scolarisés seront en droit de demander un permis de séjour.
Alors combien de personnes au bout du compte pourront se faire régulariser? "L’appel d’air" que craignent tant les opposants au projet est-il un risque? Quel sera l’impact de cette opération très observée par les autres cantons? Et surtout les employeurs vont-ils jouer le jeu? Car l’opération, le canton ne s’en cache pas, est un des piliers de la lutte contre le travail au noir.
L’équipe de Quinze minutes est partie à la rencontre d’employés et d’employeurs pour comprendre la portée de ce projet.
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