"Atteint par la maladie de Parkinson, il a décidé de partir par euthanasie, de la même façon qu'il a pris ses décisions, hors des conventions pendant toute sa vie", écrit l'association Noé21.
Dans les années 1970, cet ingénieur de formation né en Israël s'est fermement opposé à la construction du réacteur nucléaire Superphénix, à Creys-Malville, à 50 kilomètres de Genève.
Un secret durant 20 ans
Membres des Verts, il a siégé au Grand Conseil durant trois législature, de 1985 à 1989 puis de 1993 à 2001. En 2003, les Verts ont pris leurs distances avec lui quand il a confié dans un livre être l'auteur, demeuré inconnu, des tirs contre Superphénix en 1982. Les faits étaient alors depuis longtemps prescrits.
Chaïm Nissim s'est ensuite détourné de la lutte antinucléaire, estimant que le modèle économique de cette énergie était en bout de course, pour fonder Noé21, qui milite pour la protection du climat par le désinvestissement dans les énergies fossiles.
ats/boi