D'importantes perquisitions ont été menées fin février à Genève dans des entrepôts, aux Ports Francs et dans deux enseignes de la galerie Ancient Art, rapporte vendredi la Tribune de Genève, rebondissant sur une révélation du Wall Street Journal.
Des centaines de pièces en mains d'un marchand d'antiquités basé à Genève ont été saisies afin de vérifier leur origine, soupçonnées de provenir de régions syriennes et irakiennes sous contrôle du groupe Etat islamique, dont le recel est une des sources de financement.
Epouse et chauffeur arrêtés
L'épouse du marchand ainsi que son chauffeur, arrêté à une douane suisse avec une lampe byzantine sans documentation, ont été placés en détention préventive pendant près de deux semaines en mars, avant d'être relâchés sans faire l'objet d'une procédure.
Les sociétés et personnes visées par la procédure ont contre-attaqué en déposant plainte contre l'Administration fédérale des douanes, puis finalement retiré leur requête, rapporte la TdG.
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Pas de commentaire
Le marchand d'art, tout comme son avocat et celui de son épouse, n'ont pas voulu commenter "une affaire en cours".
Le Ministère public genevois ne fait aucun commentaire sur son enquête.